Il ne s’agit pas d’un nième débat entre, d’un côté des supposés bobo-écolos et d’un autre, des supposés climato-sceptiques.

La question ici n’est donc pas de savoir si le réchauffement climatique est une réalité ou une invention de quelques excités, désireux d’imposer au monde leur vision du futur de notre chère planète.

Un constat : le 30 juillet 2020 dans les pays du golfe, le mercure a bien chauffé, c’est donc un fait. Encore un peu d’effort et on aura battu le record de 56,7°C établi le 10 juillet 1913 dans la death valley de Californie (Etats-Unis).

Ceci emmène une question essentielle: Les cahiers des charges de vos organes et systèmes sont-ils à jour ?

Oui, en effet en général certains composants et systèmes sont validés pour rester fonctionnels sur une plage de température et d’humidité donnée.

En exemple, pour préserver la durée de vie d’un compresseur de climatisation ou de réfrigération et ainsi garantir une disponibilité fonctionnelle maximale, ses éléments mécaniques en mouvement ont besoin d’être suffisamment lubrifiés. Différent type d’huile de lubrification sont proposés à cet effet par les fabricants de compresseur : PAG46, PAG100, PAG150, SP10, SP15, SP20, etc.

Ces différentes huiles sont classées en fonction des besoins de lubrification et des températures auxquelles elles seront soumises en fonctionnement, car en effet leurs propriétés évoluent en fonction de la température, en particulier la viscosité, un paramètre caractéristique de l’écoulement et du retour de l’huile au compresseur.

Comme illustré dans cette simulation(*), plus une huile est épaisse plus sa viscosité est élevée et plus elle aura tendance à s’écouler difficilement. En revanche, plus l’huile est fluide, plus sa viscosité est faible et elle s’écoulera plus facilement.

Cependant, lorsque l’huile est trop épaisse, quand l’environnement système est froid, elle ne s’écoulera pas facilement dans l’installation et aura donc du mal à revenir au compresseur. A l’inverse, lorsque l’huile est trop fluide il ne protégera pas suffisamment le compresseur lorsque les thermomètres s’emballent.

Or, la viscosité de ces huiles de lubrification diminue lorsque la température augmente. La loi de décroissance est du type exponentielle (Equation de Walther). C’est ainsi que la viscosité d’un PAG46 qui est de 46cSt à 40°C, vaudra environ 30cSt à 50°C et ne sera plus que d’environ 6,5cSt à 100°C.

Evidemment, demain notre planète ne sera pas soumise à une ambiance de 100°C, mais à 50; 55 ou 60°C localement, quel sera l’impact sur les produits industriels, systèmes et composants lubrifiés? Les définitions actuelles et les spécifications techniques seront-ils toujours compatibles ? Quelles actions conviendrait-il d’initier et à quel horizon ? Parlons-en, contactez-nous !

(*) Source : Par Synapticrelay — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=50627718

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